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à Rachel, Hélio et Noa
à mes nièces et neveux et à leurs enfants...

En remontant le fleuve sur les traces de ma mère est un site qui vise à honorer la mémoire de Raymonde Marchand Paré à l'aide d'archives familiales et de recherches sur certains ancêtres et personnages de sa famille: ses grands-parents maternels Le Boutillier; son père, architecte réputé, J.O. Marchand; son oncle architecte et professeur, Jules Poivert...  La démarche de l'auteur relève plus du conteur que de l'historien 

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Raymonde Marchand et son fils, Richard Paré (auteur du site)

En janvier 2019, je reçois un appel téléphonique d'un certain Paul Carvalho, réalisateur et producteur de films à la recherche d'information et de documents sur J.O. Marchand  pour un documentaire au sujet d'Ernest Cormier (Une Tour sur la Montagne). C'est à ce moment que je réalisai l'ampleur de mon ignorance en ce qui a trait à mon grand-père que plusieurs considèrent comme un des plus importants architectes canadien-français du début du XXème siècle.  Malheureusement, il existe peu d'études ou d'archives (plans, photos) au sujet de J.O. Marchand.  Mr. Carvalho rend visite à ma mère à la résidence où elle loge mais celle-ci, âgée de 97 ans, ne peut être d'un grand secours.  Elle n'avait que 15 ans quand son père est décédé et donc ignorait presque tout de la vie professionnelle de son «Petit Papa». 

Je commence donc à fouiller dans les archives familiales léguées par ma mère, fille unique de J.O. Marchand et d'Éva Le Boutillier, qui comprennent des boîtes de souliers remplies de lettres, des notes biographiques de ma mère, Raymonde Marchand, des photos, coupures de journaux, thèses, etc. 

 

La plus vieille lettre manuscrite est datée du 4 janvier 1865 et  est envoyée à John Le Boutillier par son fils Charles (mon arrière grand-père).  Cette missive décrit en anglais le naufrage de la Sainte-Anne, goélette à bord de laquelle se trouvait Charles pour le compte de son père. 

D'autres correspondances racontent la noyade d'Hermione Le Boutillier, petite sœur de ma grand-mère Éva ou encore l'année palpitante qu'Hélène Le Boutillier (chanteuse d'opéra) et  sa sœur Éva passèrent à Paris en 1900, année d'une grande exposition universelle, de la première ligne de métro, des jeux olympiques...   C'est d'ailleurs à Paris qu'Éva Le Boutillier rencontre J.O. Marchand qui y vécut près de 10 ans.  

La correspondance entre J.O. Marchand et sa fille Raymonde, qu'il envoya étudier à Paris en 1933, est à la fois touchante et révélatrice des mœurs de la bourgeoisie de l'époque. 

Par ailleurs, les nombreuses lettres écrites par Raymonde à sa grande amie et confidente, Liliane Savage, sont riches en renseignements.  Elles décrivent non seulement l'intense vie sociale de Raymonde à Paris de 1937 à 1939 mais elles révèlent aussi les sentiments et les désirs qui habitent cette jeune femme de 17 et 18 ans. 

Dès que j'ai commencé à lire les textes de Jules Poivert (mononcle Jules)  envoyés à Éliza Le Boutillier (tante Lisa), j'ai su que je consacrerais une section de ce site à cet architecte et professeur si original et plein de fantaisie.  Les lettres de Paris en 1914-1915, alors que Poivert est coincé dans son pays natal en attendant d'être appelé sous les drapeaux, témoignent de l'ambiance de l'époque. 

J'ai donc essayé de raconter des pans de vie qui débutent avec John Le Boutillier en 1797 et se terminent en 1939, au retour précipité de Raymonde et Éva de Paris alors que leur paquebot tentait d'échapper aux sous-marins (U-Boots) nazis.  

La biographie de John Le Boutillier, la Grande Époque de la Gaspésie, par l'historien Mario Mimeault,  les témoignages de Timothée Auclair, postier, la thèse de Mathias Rioux sur la pêche en Gaspésie, la thèse de Johanne Pérusse sur J.O. Marchand, le mémoire de Jérémie Paré-Julien et la biographie d'Olivar Asselin par Hélène Pelletier-Baillargeon furent des mines de renseignements précieux.   

Merci à Johanne Murray, directrice générale du Manoir Le Boutillier, qui m'a fait parvenir la biographie de John Le Boutillier par Mario Mimeault, citée plus haut.

 

Merci à André Asselin pour son aide et ses encouragements.

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